Du jour au lendemain, semble-t-il, les mesures concernant la COVID-19 pour le maintien à domicile ont conduit à fermer des écoles primaires et des établissements d’enseignement supérieur. Les éducateurs, quant à eux, ont dû rapidement recourir au "tri" éducatif pour faire passer à l’enseignement à distance une génération d’élèves et d’étudiants de la maternelle au niveau supérieur. Les établissements éducatifs dans les régions technologiquement avancées ont rapidement adopté une variété d’outils en ligne, notamment la vidéoconférence, les applications de collaboration, les logiciels de planification de projet et la sauvegarde en ligne (cloud) pour rassembler les programmes d'études, les ressources et la communication. En quelques semaines, l’éducation dans le monde entier avait institué un enseignement à distance en situation d’urgence (Emergency Remote Teaching – ERT).

L’ERT n’est pas comme l’enseignement en ligne planifié et pédagogiquement solide1, qui utilise des systèmes de gestion de cours ou de gestion de l’apprentissage (CMS/LMS). Ces systèmes (CMS/LMS) sont développés en tenant compte de la sécurité et de la confidentialité de l’étudiant2. Ils fournissent une politique de confidentialité et des conditions d'accord clairement écrites, et respectent la conformité réglementaire. Les systèmes traditionnels soutiennent un programme d’études planifié, un apprentissage pédagogiquement solide, un stockage et un classement sûrs.

En revanche, l’enseignement à distance en situation d’urgence pendant la COVID-19 a souvent rassemblé des applications en ligne mal vérifiées qui utilisent des niveaux de cryptage non définis et des conditions d'accord qui ne respectent pas la réglementation en matière de protection de la vie privée. La sécurité et la vie privée des étudiants (et des enseignants) étaient encore plus à risque à cause de leur connexion à partir de la maison ou de réseaux publics – utilisant souvent leurs équipements personnels.

Les nombreux outils en ligne bricolés pendant l’urgence de la COVID-19 sont faciles à utiliser3, et cela a permis aux enseignants et aux étudiants de les accepter rapidement pour partager les leçons, collaborer et publier les devoirs4. Ce fait rend difficile la tâche de décider si oui ou non on devra adopter ces technologies dans l’après COVID-19. Les établissements qui choisissent de faire ainsi auront besoin d’adopter des politiques et des procédures en matière de protection de la vie privée pour les enseignants et les étudiants.

Les données à caractère personnel : de quoi s’agit-il et pourquoi se soucier de les sauvegarder ?

La confidentialité des données en ligne se réfère à la manière dont les entités collectent, hébergent, stockent, utilisent, partagent et sécurisent les données personnelles d'un utilisateur. La raison d’être de la confidentialité est de protéger les droits des usagers de gérer et de déterminer comment les autres traitent leurs données personnelles5. La Déclaration universelle des droits de l’homme déclare que les entités ne devraient pas empiéter sur ce droit d’un individu6. En accord avec cela, en 2013, l’Organisation des Nations Unies a adopté le droit à la vie privée à l’ère numérique7.

Le droit à la confidentialité des données à caractère personnel a été codifié par voie législative tout autour du monde afin d’empêcher que des individus ou des organisations obtiennent des informations sur les gens et les utilisent non éthiquement ou illégalement pour les exploiter ou leur nuire. Dans notre monde numérique où le suivi de l'activité d'un utilisateur est omniprésent dans l’expérience en ligne, une seule petite information numérique peut révéler des données à caractère personnel additionnelles et mettre cette personne en danger. Par exemple, un prédateur qui obtient l’âge d’un enfant, son nom d’utilisateur ou son adresse courriel peut facilement cibler cet enfant. Avec un identifiant d'appareil, un hacker peut usurper l'appareil mobile d'une personne et recevoir des copies des messages qu’elle reçoit, et les utiliser alors pour faire du chantage ou usurper son identité. Malheureusement, des criminels en possession des données à caractère personnel d’un étudiant sont connus pour avoir menacé des étudiants et leurs familles de dommages physiques.

En tant qu’éducateurs chrétiens, nous avons la responsabilité de suivre toutes les lois sur la protection des données à caractère personnel de notre pays afin de protéger, contre une utilisation peu scrupuleuse et non autorisée, les données personnelles de ceux qui nous sont confiés.  Nous devrions le faire non seulement par conformité réglementaire mais aussi parce que Dieu nous demande de rendre justice et de protéger les personnes vulnérables (Ésaïe 1.17).

Étant donné que les éducateurs et les administrateurs de l’éducation doivent travailler dans un cadre législatif qui cherche à protéger les données privées des enfants, il est utile de comprendre quels sont les différents types de données personnelles. Les données à caractère personnel sont traditionnellement classées en catégories de données liées ou pouvant être liées.Dans le monde numérique d’aujourd’hui, les identificateurs électroniques peuvent aussi être inclus. Le tableau 1 fournit quelques exemples8.

Les données à caractère personnel peuvent se rapporter à un domaine spécifique de la vie d’une personne. Par exemple pour un étudiant, il peut s'agir de ses notes, de son dossier scolaire et d'échanges d'informations personnelles dans le cadre de son expérience éducative. Les principes de confidentialité des données tiennent une organisation responsable de protéger toutes les données personnelles qu’elle possède. Les entités qui collectent, stockent ou distribuent des données personnelles sont responsables de la mise en place d'une politique et de procédures visant à les protéger9.

Directives sur la protection de la vie privée et règlements concernant l'éducation

Les règlements sur les données et la protection de la vie privée d’un enfant tout autour du monde couvrent des principes similaires tout en naviguant à travers une série complexe de cultures et de traditions législatives10. Le tableau 2 fournit trois exemples de réglementations qui ont eu un impact sur les efforts de réglementation au niveau mondial. Ces exemples sont les suivants : Le Family Educational Rights and Privacy Act (FERPA) des États-Unis, le Children's Online Privacy Protection Act (COPPA) des États-Unis et le Règlement général sur la protection des données (GDPR) de l'UE. Chaque lecteur devrait se familiariser avec les règlements en matière de protection de la vie privée de sa région dans le monde, et consulter les autorités éducatives et les conseillers juridiques dans le cadre de l'application de ces réglementations.

Le Global Education Privacy Standard (GEPS) intègre des normes communes sur lesquelles sont basées toutes les réglementations relatives à la protection de la vie privée. Utilisez cette liste adaptée12 pour identifier ce que votre institution doit comprendre et documenter :

  • Comprendre ce qui est permis avec les données et ce qui ne l’est pas en vous basant sur les lois réglementaires de votre juridiction ;
  • Être clair sur les raisons pour lesquelles vous allez utiliser les données de manière spécifique ;
  • Comprendre ce que la loi exige de vous concernant la protection des données ;
  • Comprendre les normes techniques de base relatives à la confidentialité des données ;
  • Identifier qui traitera les données, y aura accès ou sera informé en cas de problème ;
  • Envisager la mise en conformité transfrontalière des pays qui pourraient être concernés.

Pourquoi maintenant ?

Pourquoi faudrait-il que les éducateurs se soucient de la protection des données pendant ce temps de crise ? De nombreuses applications en ligne adoptées par les établissements d'enseignement pendant la COVID-19 ne respectaient généralement pas la confidentialité des données des écoles ou des étudiants étant donné qu’elles étaient destinées à un usage public. À leur actif, elles ont reconnu le besoin du secteur éducatif et ont offert temporairement, gratuitement ou presque, leurs produits aux écoles. Cependant, à leur base, elles restent axées sur le profit.

Plusieurs applications qui ont été déployées dans les écoles ont rapidement succombé à des problèmes de sécurité ou de respect de la vie privée13. Des correctifs et patches de code ont été posés. Cependant, selon VPNoverview.com14, les gens s’inquiètent maintenant des vidéoconférences qui permettent à des étrangers d’entrer dans les séances et de les perturber. Ils se demandent si les données privées des enfants sont monétisées et expriment leur inquiétude face à un cryptage des données insuffisant ou inexistant. Ils posent des questions sur les informations partagées, avec qui et dans quel but.

Comprendre les vulnérabilités de la vie privée

Les administrateurs et les enseignants ont le devoir de comprendre les vulnérabilités que les applications en ligne introduisent dans le milieu de l’éducation. Nous avons résumé plus bas une liste de vulnérabilités que nous avons compilées en nous basant sur notre expérience et les travaux d’Aljawarneh15 et de Dennen16 :

  1. Les serveurs d’applications en ligne se trouvent généralement dans divers endroits du globe, ce qui soulève des problèmes de protection de la vie privée.
  2. Les services en ligne « gratuits » peuvent monétiser les données personnelles, causant un conflit d’intérêts.
  3. Les applications en ligne à orientation commerciale telles que les vidéoconférences, le stockage en ligne, ou les applications de partage des médias présentent des risques pour la vie privée.
  4. Les services en ligne modifient fréquemment les caractéristiques et/ou conditions de service, ceci pouvant créer des cauchemars réglementaires.

Que peut faire l’administration de l’éducation ?

Il est possible pour les institutions éducatives d’émerger saines et sauves de la crise de la COVID-19 et de protéger l’établissement, les élèves/étudiants et les enseignants en élaborant un plan systématique de sécurité et de protection des données. Il ne s’agit pas seulement d’un impératif réglementaire mais aussi d’une démarche spirituelle alors que nous savons que Dieu n’est pas un Dieu de désordre (1 Corinthiens 13.33). En nous basant sur plusieurs auteurs17, nous donnons une liste de mesures que les administrateurs de l’éducation peuvent prendre pour améliorer la confidentialité des données en ligne des étudiants et des enseignants :

  • Mettre en place un réseau de professionnels du droit et de la sécurité de l'information qui peuvent conseiller et mettre en œuvre en toute sécurité les nouvelles technologies. Si votre école est une petite école avec peu de ressources légales ou techniques, adressez-vous à votre autorité éducative, aux associations professionnelles ou à des collègues dans d’autres systèmes scolaires et demandez de l’aide. Faites part de vos préoccupations sur ces questions relatives à la confidentialité des données à votre conseil scolaire qui pourra demander l'aide de professionnels de la communauté ou fournir des conseils pour un plan de sécurité et de confidentialité des données scolaires.
  • Adopter une procédure de contrôle de la confidentialité des données pour les nouveaux logiciels ou applications. S'interroger sur la manière dont le service en ligne collecte, partage, conserve et protège les informations privées. Réfléchir aux droits et responsabilités qui relèvent de l’institution éducative et/ou de l’usager. Alors que l’encadré Étapes simples pour commencer à examiner une application est utile pour tout éducateur, il fournit une feuille de route claire pour la petite école qui veut examiner une nouvelle application.
  • Nommer quelqu’un pour diriger la création et l’adoption d’une politique de confidentialité et de formation des utilisateurs. Les règlements devraient inclure la récolte, la gestion, et la suppression prévue des informations, l'enregistrement de toute séance de cours ou le suivi des participants, le stockage des travaux et des notes des étudiants, et le comportement approprié dans les paramètres de collaboration en ligne.
  • Inclure les parents avec les étudiants (s’ils ont moins de 18 ans) et les étudiants adultes dans les discussions sur la vie privée des étudiants et ce que cela signifie pour eux :  leur droit de contrôler les données qui les concernent – biométrie, comportement, actions telles que les pratiques religieuses, communications telles que le courrier électronique ou la voix, données personnelles ou l'image, sentiments ou pensées personnels, déplacements dans l’espace public, associations avec les autres.
  • Partager avec les parents et les étudiants adultes les étapes que l’établissement scolaire poursuit pour protéger les étudiants. Les informer sur les technologies ou les sites utilisés ainsi que les cas où l'école a signé des accords de consentement au nom des élèves. Solliciter le soutien des parents ou des étudiants adultes pour la politique de confidentialité de l’école afin d’atténuer les risques de cyber-intimidation ou de diffusion non autorisée des informations personnelles des étudiants ou des enseignants. 
  • Développer un engagement institutionnel en matière de protection de la vie privée comme cet exemple d’engagement : https://studentprivacypledge.org/privacy-pledge/ et le présenter aux parents et aux étudiants adultes.
  • Expliquer comment le contexte (usage privé contre usage pédagogique) détermine les manières dont une application devrait être utilisée et les comportements que les étudiants (et les enseignants) devraient adopter dans un cadre éducatif.
  • Partager des conseils avec les parents ou les étudiants adultes sur la manière de préserver la vie privée dans l’environnement éducatif à la maison. Par exemple : désactiver les dispositifs d'assistance vocale comme Alexa, Google Assistant ou Siri qui peuvent être actifs dans l’environnement ; et veiller à ce que l’écran de l’étudiant soit sans onglets ouverts ou fichiers visibles avant la vidéoconférence ou le partage d’écran.

Que peuvent faire enseignants ou professeurs ?

La liste qui suit, glanée auprès de quatre auteurs18, fournit des exemples des étapes qu’enseignants et professeurs devraient prendre pour protéger la vie privée des étudiants alors qu’ils utilisent des applications en ligne.

  • Partager l'engagement de l'institution en matière de protection de la vie privée et les directives sur la protection de la vie privée dans les classes en ligne avec les parents et les étudiants adultes.
  • L’enregistrement des cours n’est permis que si le règlement de l’école le permet. Si tel est le cas, demander la permission des parents ou des participants (de plus de 17 ans aux États-Unis). Annoncer tout enregistrement avant chaque session, ainsi que la manière dont un étudiant peut participer silencieusement. Retirer les dispositifs à commande vocale du voisinage de votre ordinateur /tablette, et demander aux étudiants ou parents de faire la même chose.
  • N’utiliser que des technologies qui ont été vérifiées et approuvées par votre établissement. Être au courant qu’en demandant à un étudiant d’utiliser une plateforme de médias sociaux qu’il utilise déjà en privé, cela peut l’obliger à modifier ses paramètres de confidentialité pour les rendre conformes à des fins éducatives.
  • Apprendre à utiliser les dispositifs de sécurité et de protection de la vie privée des technologies choisies. Durant la crise de la COVID-19, les zoom-bombers (étrangers importuns) ont envahi les cours en ligne et les soutenances de thèse parce que la salle d'attente et le mot de passe qui contrôlent l'autorisation d'entrer n’ont pas été définis, et que le partage d’écran n’a pas été désactivé.
  • Discuter avec les étudiants de la protection de la vie privée en ligne pour s’assurer que non seulement ils suivent les bons protocoles de confidentialité pendant qu’ils travaillent dans les classes en ligne, mais aussi qu’ils en comprennent l’importance.

Enseigner aux étudiants le respect de la vie privée

Les enseignants doivent reconnaître que les adolescents et les jeunes adultes ont des points de vue différents de ceux des adultes plus âgés sur la protection de la vie privée en ligne, et les éduquer en conséquence. Trois études, prises dans leur ensemble, peignent un portrait de la façon dont les étudiants perçoivent la protection de la vie privée en ligne, et de ce que les enseignants peuvent faire pour ouvrir la discussion avec eux sur ce sujet. Sur la base des résultats de ces études19, les adolescents ont tendance à :

  • considérer la vie privée en termes transactionnels (soit, il n'y a pas de mal à renoncer à un certain degré de vie privée pour la commodité d'un service considéré comme digne de confiance et fournissant une valeur) ;
  • considérer la vie privée non comme une question de réglementation mais de propre responsabilité personnelle ;
  • n’avoir que peu de soucis sur la protection de la vie privée en utilisant les applications en ligne à des fins éducatives à moins d’en avoir été affectés négativement.

Des mêmes sources20, nous avons glané des idées qu’enseignants ou professeurs peuvent considérer pour engager la discussion sur la protection des données avec leurs étudiants. Les enseignants peuvent explorer avec les étudiants :

  1. comment les algorithmes de recherche d'informations peuvent être politisés (la recherche d'une position sur un argument conduit à moins de sources avec des vues alternatives) ;
  2. comment leurs informations personnelles peuvent mener à du profilage à des fins de monétisation (les prix varient selon les usagers sur la base du profilage des données) ;
  3. des exemples de partage par inadvertance de courriels, lieu ou autre information personnelle en utilisant un seul appareil pour l'école et la vie privée ; et
  4. quelles sont les informations personnelles qui se partagent sur les applications populaires, avec qui, et si elles sont indexées et archivées et pour combien de temps.

Adopter les nouvelles technologies tout en promouvant une culture durable de la protection des données

L’éducation n’est plus la même ! À cause de la pandémie, les établissements d’enseignement K-12 et supérieur ont « temporairement » mis en mouvement un niveau d’engagement en ligne jamais atteint auparavant sur un aussi large éventail d’élèves et d’enseignants. Certains éléments de l'expérience d'enseignement à distance en situation d'urgence ont échoué et ne seront probablement pas répétés. Mais cette expérience globale a exposé enseignants et élèves à une large gamme d’applications en ligne populaires, faciles à utiliser dans un cadre éducatif.

Les établissements d’éducation doivent maintenant choisir d’adopter ou non, de façon plus permanente, cette nouvelle opportunité au sortir de la crise de la COVID-19. Pour des raisons éthiques et réglementaires, ils doivent soigneusement considérer comment le faire de façon à ce que la vie privée de l’utilisateur soit protégée. Pour les enseignants et les administrateurs des établissements d’enseignement confessionnel, il s’agit là d’une responsabilité comprise en termes de la valeur incommensurable d’un étudiant aux yeux de Dieu (Matthieu 18.2-6). Tous les efforts qu’ils font  pour protéger les données personnelles des étudiants, et par le fait même pour protéger les étudiants eux-mêmes, peuvent être considérés comme étant faits pour Jésus (Matthieu 25.40). Il va falloir tout un village (administrateurs, enseignants, experts en technologie et juridiques, parents et étudiants) pour créer une culture durable de protection de la vie privée des étudiants. Si les services en ligne publics ou orientés vers les entreprises sont invités à rester au sein de ce village éducatif, il faut exiger qu’ils fassent la preuve qu’ils respectent les normes éthiques et réglementaires de sécurité et de protection de la vie privée.

Cet article a été revu par des pairs.

Annette Melgosa

Annette Melgosa, EdD, est l'analyste de la planification stratégique et de la recherche pour les services de technologie de l'information de la Conférence générale des adventistes du septième jour à Silver Spring, dans le Maryland, aux États-Unis.

Ernest Staats

Ernest Staats, MSIA, est responsable de la protection des données techniques pour la Conférence générale des adventistes du septième jour et directeur de la sécurité des technologies de l'information pour les clients mondiaux chez Network Paladin, LLC à Atlanta, en Géorgie, aux États-Unis.

Référence recommandée :

Annette Melgosa and Ernest Staats, Protection de la vie privée des élèves : enseignements tirés de la COVID-19, Revue de l’éducation adventiste,

NOTES ET RÉFÉRENCES

  1. Charles Hodges, et coll., “The Difference Between Emergency Remote Teaching and Online Learning,” Educause Review (27 mars 2020): https://er.educause.edu/articles/2020/3/the-difference-between-emergency-remote-teaching-and-online-learning.
  2. Shadi A. Aljawarneh, “Reviewing and Exploring Innovative Ubiquitous Learning Tools in Higher Education”, Journal of Computing in Higher Education 32 (2020): 61: https://doi.org/10.1007/s12528-019-09207-0.
  3. Jessica Ruf, “‘Spirit-Murdering’ Comes to Zoom: Racist Attacks Plague Online Learning,” Diverse: Issues in Higher Education 37:4 (16 avril 2020): https://diverseeducation.com/article/171746/.
  4. Gerrit De Vynck et Mark Bergen. “Google Classroom Users Doubled as Quarantines Spread,” Bloomberg/Quint (Updated April 10, 2020): https://www.bloombergquint.com/business/google-widens-lead-in-education-market-as-students-rush-online.
  5. UNESCO, Les clés de voûte de la promotion de sociétés de la connaissance inclusives : Accès à l'information et à la connaissance, liberté d'expression, vie privée et éthique sur un Internet mondial (Paris: UNESCO, 2015), 60: https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000232563?posInSet=3&queryId=281fd075-9301-40eb-8bce-75ce81ab21e6.
  6. Ibid., 56.
  7. Ibid., 57. 
  8.  8. Les exemples utilisés dans le tableau 1 proviennent de l'expérience personnelle des auteurs de cet article et des deux ouvrages suivants : Bridge Corp, "PII vs. non-PII Data : What the Heck Is the Difference" : https://www.thebridgecorp.com/pii-vs-non-pii-data/  ; Michael Sweeney et Karolina Lubowicka, "What Is PII, Non-PII, and Personal Data ? (dernière mise à jour le 2 avril 2020) : https://piwik.pro/blog/what-is-pii-personal-data/.
  9. Michael Durand, “To Better Protect Student Data, Know the Difference Between Security and Privacy,” EdTech: Focus on Higher Education (February 20, 2020): https://edtechmagazine.com/higher/article/2020/02/better-protect-student-data-know-difference-between-security-and-privacy.
  10. UNESCO, Keystones, 56.
  11. Dans le tableau 2, nous synthétisons les points clés relatifs au FERPA, au COPPA et au GDPR. Bien que les règlements proprement dits puissent être facilement trouvés en ligne, ces sources fournissent de bons résumés de chacun d'entre eux : Alexander R. Schrameyer et coll., "Online Student Collaboration and FERPA Considerations", TechTrends 60 (2020) : 543-544. https://doi.org/10.1007/s11528-016-0117-5  ; "Understanding Child Data Privacy for Distance Learning", IEEE Innovation at Work : https://innovationatwork.ieee.org/understanding-child-data-privacy-for-distance-learning/  ; Renata Mekovec et Dijana Peras, "Mise en œuvre du règlement général sur la protection des données" : Case of Higher Education Institution", International Journal of e-Education, e-Business, e-Management and e-Learning 10:1 (2020) : 104, 105 : http://www.ijeeee.org/vol10/524-CN010.pdf  ; Lisa W. Schifferle, "COPPA Guidance for ED Tech Companies and Schools During the Coronavirus" (9 avril 2020) : https://www.ftc.gov/news-events/blogs/business-blog/2020/04/coppa-guidance-ed-tech-companies-schools-during-coronavirus  ; "Understand What Is Personal Information Under COPPA", Amelia Vance (10 novembre 2017), YouTube. https://youtu.be/JbU0bNzqi-4.
  12. Access 4 Learning Community, “Global Education Privacy Standard (GEPS)”: https://privacy.a4l.org/geps.
  13. Ces articles fournissent des exemples de certaines des applications en ligne auxquelles les écoles se sont adressées lors de la COVID-19 ainsi que des exemples de la manière dont certains de ces produits se sont heurtés à des problèmes de protection de la vie privée : De Vynck et Bergen, "Google Classroom Users Doubled as Quarantines Spread" ; Ruf, "Spirit-murdering" Comes to Zoom ; Alex Konrad, "All Eyes on Zoom : How the At-Home Era's Breakout Tool Is Coping With Surging Demand-And Scrutiny", Forbes (30 mai 2020) :https://www.forbes.com/sites/alexkonrad/2020/04/03/all-eyes-on-zoom-how-the-at-home-eras-breakout-tool-is-coping-with-surging-demand-and-scrutiny/#48e3f28e57f3.
  14. PR Newswire, “VPNoverview.com: People Working From Home Often Concerned With Privacy Aspects of Video Conferencing Software” (2 avril 2020): https://www.prnewswire.com/news-releases/vpnoverviewcom-people-working-from-home-often-concerned-with-privacy-aspects-of-video-conferencing-software-301033982.html.
  15. 15.  Aljawarneh, “Reviewing and Exploring Learning Tools,” 58.
  16. Vanessa P.Dennen, “Technology Transience and Learner Data: Shifting Notions of Privacy in Online Learning.” The Quarterly Review of Distance Education 16:2 (2015): 45, 49, 51.
  17. Les idées énumérées dans la liste ont été glanées dans ces articles, qui donnent un bon aperçu de la manière dont les établissements d'enseignement peuvent protéger la vie privée des enseignants et des élèves : Matthew J. Bietz et coll., "Privacy Perceptions and Norms in Youth and Adults", Clinical Practice in Pediatric Psychology 7:1 (2019) : 9 ; Dennen, "Technology Transience and Learner Data", 56 ; Megan Mann, "Coronavirus (COVID-19) Guidance for Schools", National Association of Independent Schools (1er mai 2020) : https://www. nais.org/articles/pages/additional-covid-19-guidance-for-schools/#remote ;     Schifferle, "COPPA Guidance for ED Tech Companies"; Rachel L. Finn, David Wright, et Michael Friedewald, "Seven Types of Privacy", dans European Data Protection : Coming of Age, Serge Gutwirth, Ronald Leenes, Paul de Hert, et Yves Poullet, éds. (Pays-Bas : Springer, 2013), 3-32.
  18. Les idées énumérée dans la liste ont été glanées dans ces articles, qui ensemble contiennent un certain nombre de conseils utiles sur la manière dont les enseignants et les professeurs peuvent protéger leur propre vie privée et celle de leurs étudiants : Patrick L. Austin, "'Nous avons appris une leçon'. Le PDG de Zoom veut que vous fassiez à nouveau confiance à la société", Time (8 avril 2020) : https://time.com/5816075/zoom-privacy ; Dennen, "Technology Transience and Learner Data," 52-55 ; Mann, "Coronavirus (COVID-19) Guidance ;" Ruf, "Spirit-murdering' Comes to Zoom."
  19. Ensemble, ces trois études présentent une vision cohérente des attitudes des étudiants à l'égard de la vie privée en ligne. Elles donnent également un aperçu de la manière dont les enseignants pourraient les faire participer à des discussions sur la vie privée : Bietz et coll., "Privacy Perceptions in Youth", 93, 99-100 : doi.org/10.1037/cpp0000270 ; Margaret S. Crocco et coll., "'It's Not Like They're Selling Your Data to Dangerous People' : Internet Privacy, Teens, and (Non-) Controversial Public Issues," The Journal of Social Studies Research 44 (2020) : 25, 26. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0885985X1930172X  ; Dennen, "Technology Transience and Learner Data," 46, 54-56.
  20. Ibid.