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a Bible, certes, n’est pas un manuel de méthodologie de la recherche, mais elle jette les bases qui nous permettent de mener des recherches à partir d'un cadre de référence biblique. Non seulement les Écritures fournissent des exemples de personnes qui se sont engagées dans des activités de recherche de base, mais elle décrit aussi des éléments clés que l’on retrouve dans divers types de recherche.

La recherche est une enquête ciblée et systématique qui vise à faire progresser les connaissances et la compréhension. Alors que, historiquement, le monde universitaire la considérait presque exclusivement comme une fonction de l'enseignement supérieur, la recherche a été préconisée plus récemment comme étant pertinente et nécessaire pour les étudiants à tous les niveaux1, en particulier pour les aider à comprendre et à expérimenter les éléments essentiels de la recherche scientifique.

Ce point de vue est particulièrement approprié pour l’éducation adventiste du septième jour. Ellen White, qui a abondamment écrit sur le sujet de l’éducation adventiste, a essentiellement déclaré : « Que les étudiants, au lieu de se borner à étudier ce qu’ont dit ou écrit les hommes, se tournent vers les vastes espaces qu’offrent à leurs recherches la nature et la révélation2. »

Exemples de recherche

Tout au long de la Bible, diverses entités sont dépeintes comme étant engagées dans la recherche. Par exemple, le Saint Esprit mène une enquête approfondie. Alors que l’Esprit, en tant que membre de la Trinité, a certainement la connaissance de toutes choses3, Paul écrit : « Or c’est à nous que Dieu l’a révélé par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2. 10, NBS)4. On ne peut pas comprendre complètement pourquoi un Être omniscient s’engagerait dans une investigation, mais cet examen de toutes choses que fait le Saint Esprit a peut-être plus à faire avec la manière de savoir transmettre correctement cette profonde connaissance aux autres – cela étant en soi une étape importante du processus de recherche.

L’Ancien Testament mentionne également des êtres humains poursuivant ou préconisant des activités de recherche. Le patriarche Job déclare : « J’étais un père pour les pauvres, j’examinais à fond la cause de l’inconnu » (Job 29.16, NBS)5. Il semblerait que la capacité de Job à répondre adéquatement aux besoins des autres était basée sur l’enquête. Il cherchait à savoir et à comprendre les faits de chaque cas.

David, quant à lui, alors qu’il réfléchit aux jours passés, déclare : « Mon cœur médite, mon esprit s’interroge » (Psaumes 77.5-6, NBS)6. David semble exprimer que dans ce processus d’enquête, il passait en revue les connaissances existantes, y compris peut-être sa propre expérience antérieure, alors qu’il essaie de donner un sens aux situations de la vie. On peut penser que c’est influencé par son père que Salomon avait développé le sens de l’investigation, déclarant que « la gloire des rois, c’est de découvrir les choses » (Proverbes 25.2, NBS). De plus, Salomon a mené ses propres recherches, affirmant : « Je me suis appliqué à savoir, à explorer et à chercher la sagesse et la raison » (Ecclésiaste 7.25, NBS)7.

On pourrait s’attendre à ce qu’un prophète ayant reçu une voie directe vers la vérité divine, ne devrait pas avoir besoin de recourir à la rigueur de la recherche. Pourtant, l’apôtre Pierre a fait cette observation : « Ce salut, les prophètes qui ont parlé de la grâce qui vous était destinée en ont fait l’objet de leurs recherches et de leurs investigations » (1 Pierre 1.10). Le prophète Daniel est un exemple concret. Quand il a reçu la vision qui indiquait « jusqu’à deux mille trois cents soirs et matins ; après quoi le sanctuaire sera rétabli », Daniel est resté perplexe quant à la signification de cette période de temps : « J’étais atterré à cause de la vision ; je ne comprenais pas » (Daniel 8. 14, 27). Dans un effort pour résoudre le mystère, Daniel a fouillé les documents historiques. Puis il a rapporté : « Je compris par les livres le nombre d’années qui devait s’accomplir sur les ruines de Jérusalem, d’après la parole du Seigneur qui était parvenue à Jérémie, le prophète : soixante-dix ans » (Daniel 9.2, NBS)8.

De façon plus générale, les chrétiens doivent participer à la collecte de données, à l’analyse minutieuse et à la formulation de conclusions judicieuses. Paul nous dit : « Examinez tout, retenez ce qui est bien » (1 Thessaloniciens 5.21, NBS). Ce conseil est en harmonie avec un but premier de la recherche, soit discerner ce qui est approprié et de valeur, afin de distinguer la vérité de l’erreur.

Dans le Nouveau Testament, les croyants de Thessalonique ont écouté Paul et ont facilement adhéré à ce qu'il enseignait. À Bérée, cependant, les disciples de Christ n’ont pas simplement accepté les choses au premier degré, mais ils ont mis les enseignements de Paul à l'épreuve par rapport à la norme des documents existants – ils ont comparé les nouvelles données avec les connaissances existantes. L’auteur des Actes a trouvé une telle approche digne de louange, et a noté : « Ceux-ci (les Béréens) avaient de meilleurs sentiments que ceux de Thessalonique ; ils accueillirent la Parole avec beaucoup d’ardeur, en examinant chaque jour les Écritures pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17.11).

De façon plus générale, les chrétiens doivent participer à la collecte de données, à l’analyse minutieuse et à la formulation de conclusions judicieuses. Paul nous dit : « Examinez tout, retenez ce qui est bien » (1 Thessaloniciens 5.21, NBS)9. Ce conseil est en harmonie avec un but premier de la recherche, soit discerner ce qui est approprié et de valeur, afin de distinguer la vérité de l’erreur.

Genres de recherches

En plus des cas de personnes se livrant à des activités liées à la recherche, la Bible documente diverses approches de la recherche, y compris des aspects de méthodologies historique, descriptive, quasi-expérimentale et qualitative.

L’approche historique. L’Évangile selon Luc et le livre des Actes semblent avoir été, dans le canon biblique, le résultat d’une enquête historique. Cet ensemble en deux volumes a été écrit par un médecin, Luc, et présenté à un individu prénommé « très excellent Théophile » (Luc 1. 1.3 ; Actes 1.1). Il devait être une personne occupant un poste de premier plan dans la société romaine10. Dans l’introduction du premier volume, Luc observe : « Puisque beaucoup ont entrepris de composer un récit des faits qui se sont accomplis parmi nous, tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le commencement, en ont été les témoins oculaires (…), il m’a semblé bon, à moi aussi, après m’être informé exactement de tout depuis les origines, de te l’exposer par écrit d’une manière suivie (…) afin que tu connaisses la certitude des enseignements que tu as reçus » (Luc 1.1-4). Prenez note que dans ces déclarations, Luc souligne l’utilisation de sources primaires et la présentation organisée des résultats.

Du côté de Salomon, ses centres d’intérêts étaient très variés : « Il a parlé des arbres, depuis le cèdre du Liban jusqu’à l’hysope qui sort du mur ; il a aussi parlé des bêtes, des oiseaux, des bestioles et des poissons » (1 Rois 5. 13). Une partie des trois mille maximes (verset 12) peut avoir été le résultat d’une recherche historique. Dans Ecclésiaste 12. 9, il conclut : « Outre que le Qohéleth fut un sage, il a encore appris la connaissance au peuple ; il a pesé, examiné à fond et mis en ordre un grand nombre de maximes »11.

Dans le Nouveau Testament, l’auteur du livre aux Hébreux semble avoir passé en revue l’histoire de l’Ancien Testament. Dans le chapitre 11, débutant avec Abel, l’auteur présente une analyse multi-cas de la vie de dix personnes, et conclut que la foi est le thème récurrent de l’expérience de chacune (Hébreux 11.39)12.

L’approche descriptive. La Bible documente une approche descriptive de l'enquête. Quand Moïse a envoyé des représentants des douze tribus pour explorer le pays de Canaan, il leur a dit : « Montez-y par le Néguev, puis vous monterez dans la montagne. Vous verrez le pays, ce qu’il est » (Nombres 13. 17, 18). Cet énoncé pourrait être considéré comme définissant les limites et le but de l'étude.

Puis Moïse leur a demandé de savoir quel est « le peuple qui l’habite, s’il est fort ou faible, s’il est en petit ou en grand nombre, s’il est bon ou mauvais ; ce que sont les villes où il habite, si ce sont des campements ou des forteresses ; ce qu’est le pays, s’il est fertile ou pauvre, s’il y a des arbres ou pas » (Nombres 13.18-20). Ces aspects, les caractéristiques des habitants, des villes, du sol et de la végétation, sont les facettes ou les variables de l’étude.

Moïse a conclu sa mission auprès des espions en demandant à ceux qui réalisaient l’étude de prélever un échantillon : « Prenez du fruit du pays » (verset 20). Dans l'ensemble, on peut dire que c’est une approche bien conçue de la recherche descriptive. Comme cela est d'ailleurs illustré plus en détail dans ce cas, les données doivent aussi être interprétées. Comme en a témoigné le rapport de l'équipe, divers chercheurs peuvent examiner les mêmes données et pourtant tirer des conclusions très différentes selon leurs hypothèses et leur vision du monde (voir Nombres 13.26-33).

L’approche quasi-expérimentale. Le livre de Daniel présente ce qui peut être l’un des plus anciens exemples d’une approche quasi-expérimentale de la recherche, une conception post-test à facteur unique13.

Confrontés au régime alimentaire de Nabuchodonosor, Daniel et ses trois compagnons, étudiants à l’université royale de Babylone, ont proposé une étude comparative. Ils ont tout d’abord mis en place le protocole :  « Nous sommes tes serviteurs ; mets-nous, je t’en prie, à l’épreuve pendant dix jours ; qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire. Tu regarderas ensuite notre mine et la mine des garçons qui mangent les mets du roi, et tu agiras avec nous d’après ce que tu as vu » (Daniel 1.12, 13). La variable indépendante était le type d’alimentation, avec deux variables : nourriture simple contre nourriture royale. Daniel et ses trois amis étaient dans le groupe de traitement, alors que les autres garçons constituaient le groupe témoin. Le test était une question de différence. À la suite de l'étude, il devait y avoir des observations et des conclusions (voir Daniel 1.14-16).

En passant, l’étude semble avoir inclus une composante longitudinale. Trois ans plus tard, quand les étudiants ont passé leur examen complet, Daniel et ses trois amis ont été trouvés dix fois supérieurs aux mages et aux envoûteurs du royaume (Daniel 1.20) – un groupe qui, du reste, comprenait leurs instructeurs.

L’approche qualitative. En plus d’exemples de recherches quasi-expérimentale, descriptive et historique, la Bible présente également des cas d’enquête naturaliste. Luc, par exemple, est devenu un observateur participant aux voyages missionnaires de Paul et rapportant les événements qu’il vivait. Prenez note de la transition à la première personne (de politesse, soit nous) débutant à Troas jusqu’à Philippes, et, plusieurs années plus tard, de Philippes jusqu’à Rome (voir Actes16.10-40 ; Actes 20.6 jusqu’à la fin)14.

Des cas d’observation directe se trouvent dans l’examen par Pierre et Jean de la sépulture où Jésus avait été placé (Jean20.1-8), dans l’observation de la toison mouillée et sèche par Gédéon (Juges 6. 36-40), et dans l’inspection nocturne des ruines de Jérusalem par Néhémie, avec laquelle il a corroboré les données de l'entrevue qui a suivie (Néhémie 1.2, 3 ; 2.11-17). Jésus, à son époque, a remarqué que les gens faisaient des prédictions basées sur les observations qualitatives des phénomènes naturels mais qu’ils n’appliquaient pas un processus similaire pour discerner « les signes des temps » (Matthieu16.2-4)15.

Comme déjà mentionné, les Béréens triangulaient ce qu'ils entendaient avec l'analyse de documents (Actes 17.11). Ce recoupement de la source de données cadre bien avec l’injonction biblique qu’une affaire se règle sur la déposition de deux ou trois témoins16. Même le témoignage des apôtres était basé sur la triangulation de ce qu'ils avaient vu et de ce qu’ils avaient entendu (Actes.20).

Principes de recherche

En plus de faire référence à diverses approches, la Bible souligne des concepts fondamentaux de la recherche. Ces concepts comprennent, entre autres, les principes suivants :

L’enquête est liée à la découverte. Jésus a parlé de cette relation quand il a dit : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez » (Matthieu 7.7). Si un esprit de curiosité est une caractéristique clé de l’enquête17, le processus d’enquête en soi nécessite l’investissement d’un effort personnel. Salomon a remarqué : « Si tu cherches cela (la sagesse) comme l’argent, si tu la recherches comme des trésors, alors (…) tu trouveras la connaissance du Seigneur » (Proverbes 2. 4, 5, NBS).

La recherche s’appuie sur des connaissances préalables. Bildad le Shouhite, par exemple, conseille :  « Interroge la génération précédente, je te prie, sois attentif à l’expérience de ses pères » (Job 8.8). Dans une même veine, Paul a écrit : « Car tout ce qui a été écrit autrefois l’a été écrit pour notre instruction » (Romains 15.4) 18.

Un ange avait dit à Daniel, alors que ce dernier passait en revue les grandes lignes de l'histoire, que l’accroissement de la connaissance serait une marque distinctive du « temps de la fin » (Daniel 12,4), ce qui suggère une poussée de la recherche dans les temps que nous vivons.

La recherche se heurte à des limites. Il y a des sujets qui transcendent la capacité de recherche. Le livre de Job pose la question :  « Peux-tu découvrir les profondeurs de Dieu, découvrir jusqu’à la perfection de Dieu ? » (Job 11.7 ; voir aussi Deutéronome 29.28). Dieu lui-même nous rappelle : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, vos voies ne sont pas mes voies. (…) Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Ésaïe 55.8, 9). Une partie du problème est que nous voyons « au moyen d’un miroir » et seulement « partiellement » (1 Corinthiens 13,12). Au-delà de ces facteurs limitatifs, cependant, il y a tout simplement des choses que « l’œil n’a pas vu » que « l’oreille n’a pas entendu » qui ne sont « pas venu(es) au cœur de l’homme » (1 Corinthiens 2.9). Et sur ces questions, même les meilleures conceptions peuvent s’avérer insuffisantes.

La recherche peut influencer la prise de décision et les pratiques d’orientation. Quand David a dû trouver du personnel qualifié « on a fait (…) des recherches » (…) « et on trouva parmi (les Hébronites) de vaillants guerriers à Yazer de Galaad ». Alors, David a nommé ces hommes « à la tête des Rubénites, des Gadites et de la demi-tribu des Manassites pour toutes les affaires de Dieu et pour les affaires du roi » (1 Chroniques 26.31-32). Dans un autre exemple, Moïse a averti que si, en entrant en Canaan, on entendait dire que quelques-uns des Israélites avaient commencé à adorer des dieux païens, il fallait alors, avant d’agir, procéder « à une recherche, à une enquête, à des interrogatoires sérieux » (Deutéronome 13. 14, 15)19. Seulement si la chose s’avérait vraie, il faudrait prendre des mesures20

Finalement, il semble que la recherche soit une directive divine21. Jésus a déclaré que « tout scribe instruit du règne des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes » (Matthieu 13,52). Bien que tout ce qui est tiré de ce trésor soit précieux, certaines choses sont de nouvelles connaissances, peut-être un résultat de la recherche. Salomon sous-entend que la recherche porte une approbation divine. Après avoir déclaré « j’ai décidé de rechercher et d’explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous le soleil », il ajoute : « c’est une occupation funeste que Dieu impose aux humains » (Ecclésiaste 1.13, NBS). On pourrait tourner cela autrement, et dire que Dieu nous a donné la tâche difficile de la recherche avec l’intention qu’on s’y engage activement.

Conclusion

Nous venons d’examiner brièvement quelques cas, approches et principes de la recherche que l’on trouve dans les Écritures. Un ange avait dit à Daniel, alors que ce dernier passait en revue les grandes lignes de l'histoire, que l’accroissement de la connaissance serait une marque distinctive du « temps de la fin » (Daniel 12,4), ce qui suggère une poussée de la recherche dans les temps que nous vivons.

Étant donné le rôle de la recherche dans la société contemporaine et dans la pratique éducative, étant donné la perspective que toutes les activités doivent être menées à partir d'un cadre de référence chrétien (1 Corinthiens 10,31 ; Colossiens 3,17), un examen de la recherche sous l'angle des Écritures peut peut-être servir de point de départ pour permettre aux étudiants de considérer la recherche comme un outil précieux pour découvrir la vérité divine. Ou, pour résumer le concept de base dans les termes d’Ellen White, « pour comprendre la vérité au sujet de Dieu, il est nécessaire de faire des recherches approfondies »22.


Cet article a été revu par des pairs.

John Wesley Taylor V

John Wesley Taylor V, Ph.D., EdD, est directeur associé de l'éducation à la Conférence générale des adventistes du septième jour depuis 2010. Il est titulaire d'un doctorat en éducation de l'université Andrews et d'un doctorat en psychologie de l'éducation de l'université de Virginie (Charlottsville, Virginie). Cet article est basé sur une présentation faite lors de la Conférence sur l'identité adventiste, qui s'est tenue du 13 au 15 octobre 2022 à l'université Andrews. J. W. Taylor V peut être contacté à l'adresse suivante : [email protected].

Référence recommandée :

John Wesley Taylor V, Une perspective biblique pour la recherche, Revue d’éducation adventiste.Disponible à https://www.journalofadventisteducation.org/fr/2019.81.3.2.

NOTES ET RÉFÉRENCES

  1. Voir par exemple, Pamela Fraser-Abder, Teaching Emerging Scientists: Fostering Scientific Inquiry With Diverse Learners in Grades K-2 (New York: Pearson, 2010); Douglas Llewellyn, Inquire Within: Implementing Inquiry-based Science Standards in Grades 3-8 (Thousand Oaks, Calif.: Sage Publications, 2014); Pamela Fraser-Abder,Teaching High School Science Through Inquiry and Argumentation (Thousand Oaks, Calif.: Sage Publications, 2012); National Research Council, A Framework for K–12 Science Education: Practices, Crosscutting Concepts, and Core Ideas (Washington, D.C.: National Academy Press, 2012).
  2. Ellen G. White, Éducation, Vie et Santé, p. 20, 1986.
  3. Voir, par exemple, Job 21.22 ; Psaumes 139 ; 147.4,5 ; Ésaïe 40.13, 14, 28 ; Actes 15.18 ; Romains 11.33 ; Hébreux 3.13 ; 1 Jean 3.20.
  4. Tous les textes cités sont tirés de la Nouvelle Bible Segond, (NBS), 2002.
  5. Tous les textes cités sont tirés de la Nouvelle Bible Segond, (NBS), 2002.
  6. Tous les textes cités sont tirés de la Nouvelle Bible Segond, (NBS), 2002.
  7. Tous les textes cités sont tirés de la Nouvelle Bible Segond, (NBS), 2002.
  8. Tous les textes cités sont tirés de la Nouvelle Bible Segond, (NBS), 2002.
  9. Il est à noter que Paul n'affirme pas que nous devons tout ingérer, mais plutôt que toutes choses doivent être examinées. Dans le domaine physique, par exemple, la valeur de certaines choses peut être prédéterminée par la vue ou l'odorat. Le concept clé semble être que si tout doit faire l'objet d'une analyse, tout ce que nous examinons n'a pas besoin d'être assimilé.
  10. Luc rapporte l’expression que Paul utilise en s’adressant aux gouverneurs romains Félix et Festus : « Très excellent ». Voir Actes 24.3 et 26.25.
  11. Voir aussi Ecclésiaste 1.10 où l’auteur déclare : « Y a-t-il une chose dont on dise : Regarde, c’est nouveau ! – elle était déjà là bien avant nous ».
  12. D’autres exemples de recherches historiques comprennent la découverte du livre perdu de la Loi pendant le règne de Josias (2 Rois 22, 23 ; 2 Chroniques 34) ainsi que l’injonction des prêtres à Nicodème : « Cherche bien, et tu verras qu’aucun prophète ne vient de Galilée » (Jean 7.52). Incidemment, le prophète Jonas était de Gath-Épher, une ville de Galilée (2 Rois 14.25). Des passages bibliques qui semblent faire allusion à des aspects de recherche historique comprennent Psaumes 87.6 ; Ésaïe 28.10 ; et Romains 15.4.
  13. On trouvera une explication de la façon dont cet exemple pourrait servir de base à une activité de recherche en classe dans une monographie préparée pour le 35e Séminaire international Foi et apprentissage (2007) par Nicceta Davis, intitulée : La Bible et la recherche : Réflexions pour le chercheur chrétien ( The Bible and Research : Reflections for the Christian Researcher). La monographie peut être consultée à l'adresse http://christintheclassroom.org/vol_35a/35a-cc_037-056.pdf.
  14. L'invitation de David à faire l'expérience de la bonté de Dieu semble également suggérer que le chercheur est un instrument : «Goûtez, et voyez combien le Seigneur est bon ! Heureux l’homme qui trouve en lui un abri ! » (Psaumes 34.9). La dégustation, en particulier, est directe, personnelle et intime. Remarquez aussi que le résultat cherche à établir la fiabilité de Dieu, une autre construction clé de l'enquête qualitative. Ève devant l'arbre de la connaissance du bien et du mal (Genèse 3) peut être un autre exemple de recherche expérientielle. Malheureusement, Adam et Ève ont accepté de fausses suppositions et douté de la fiabilité de Dieu.
  15. Un autre exemple peut se trouver dans l’instruction de Jésus aux deux disciples de Jean le Baptiseur qui posèrent cette question en son nom : « Est-ce toi, celui qui vient ou devons-nous en attendre un autre ? » Après qu'ils sont restés là pendant un certain temps en attendant la réponse de Jésus, il leur dit : « Allez raconter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les infirmes marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » (Luc 7. 18-22).
  16. Voir, par exemple, Deutéronome 17.6 ; 19.15 ; 2 Corinthiens 13.1 ; 1 Timothée5.19 ; Hébreux 10.28.
  17. Quelques exemples bibliques d’un esprit d’enquête et de curiosité incluent Moïse et le buisson ardent (Exode 3.2,3) ; le désir de Hérode de rencontrer Jésus (Luc 9.9 ; 23.8) ; la quête des Athéniens pour une nouvelle connaissance (Actes 17. 19-21) ; et le désir de la multitude de rencontrer Lazare que Jésus avait ressuscité des morts (Jean 12.9). Voir aussi Genèse 32.29 ; Juges 13.17, 18 ; Daniel 12.8,9 ; Matthieu 24.3 ; Luc 13.23 ; Jean 3.4 ; 12.20, 21 ; et Actes 1.6,7.
  18. Voir aussi Deutéronome 4. 32 ; 32.7 ; Psaumes 44.1 ; 78.3 ; 1 Corinthiens 10.11.
  19. Samuel Henry Hooke, traducteur, The Bible in Basic English (London : Cambridge press, 1965).
  20. On peut trouver un autre exemple dans le livre d'Esther. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une recherche technique, l'examen par Xerxès du livre des Chroniques du royaume a mis en lumière le fait que lorsque deux officiers du roi avaient conspiré pour assassiner le roi, Mardochée, qui avait découvert le complot et sauvé la vie du roi, n'avait jamais été dûment reconnu (voir Esther 6). Au-delà du fait que recherche et nuits blanches semblent aller de pair, cet événement met en lumière le concept que les activités associées à la recherche peuvent contribuer à changer les politiques et, en fin de compte, à avoir un impact sur la vie des gens.
  21. Certes, il peut y avoir d'autres principes dans les Écritures qui s'appliquent à la recherche. Ceux-ci pourraient inclure : l'éthique dans la recherche (Matthieu 7:12), la pertinence du sujet (Nombres 1 et 2 ; 1 Chroniques 21 ; Psaumes 64:6), le soin dans l'utilisation des sources (Jérémie 8:8 ; Matthieu 4:6, 7 ; Apocalypse 22:18, 19), la vérification des hypothèses (Malachie 3:10 ; 1 Jean 4:1) et la rédaction des résultats (Habacuc 2:2).
  22. Ellen G. White, “Imperative Necessity of Searching for Truth,” The Advent Review and Sabbath Herald 69:45 (novembre 15, 1892): 706, 707. Dans le même ordre d’idées, White déclare aussi: « La Parole de Dieu doit être étudiée et cela exige réflexion et prière » (“Timothy,” The Youth’s Instructor 1852-1914 [Silver Spring, Md.: Ellen G. White Estate, Inc., 2017], 977). « La recherche scientifique ouvre à l’esprit de vastes champs de pensée et d’informations, nous permettant de voir Dieu dans ses œuvres créées. » The Signs of the Times 26:11 (14 mars 1900).